Y manque plus que l’orchestre !
La Compagnie du Zerep
Pièce en partie improvisée pour 15 artistes minimum. Performance proposée par La compagnie du Zerep : Sophie Lenoir, Stéphane Roger, Marlène Saldana, Gilles Gaston Dreyfus & guests (en partenariat avec Charleroi Danse).
L’idée est simple : Mon corps défile comme un masque, mon corps défile comme une grimace. L’action est imparable : encore et toujours revenir à la vie, mais jamais de la même manière. Entre carnaval spontané et anti-catwalk sériel. Même l’épuisement ne peut en venir à bout.
Une proposition de La Compagnie du Zerep pour la préfiguration de KANAL - Centre Pompidou. Cette performance s’inscrit dans un programme de 3 week-ends de La Compagnie du Zerep et d’artistes invités, conçu par Sophie Perez et Xavier Boussiron. Les performances sont présentées en deux endroits du parcours de l’exposition : le theatrino-sculpture « Beaubourg-la-reine », et l’installation-décor « La pierre à Magritte ».
Depuis sa conception, en 2009, « Beaubourg-la-Reine » est un théâtre, une sorte de salle polyvalente (au sens noble du terme) ; et aussi une sculpture qui rappelle l’architecture-enseigne du début du XXème siècle, quand le cordonnier habite dans une maison en forme de santiag, et le vendeur de sandwich dans une gargote en forme de hot-dog. « Beaubourg-la-Reine » est un Cercle (comme on en trouve encore en Espagne), où il s’agit de rappeler les notions qui nous sont chères : un goût élémentaire pour le gros blasphème, l’excentricité sportive, la propagande de l’originalité et du divertissement, l’esthétique confinée, le folklore, la culculisation, la fin de race, la private-joke, la tradition besogneuse et le culte de l’instant...
Mais, entre travail d’archivage et documentation vivante, « Beaubourg-la-Reine » c’est surtout une pièce de La compagnie du Zerep ouverte à des invités. Des invités qui sont à la fois des sources d’admiration et d’inspiration. Et à une époque où il est plus commode de s’arranger avec des objets surévalués et des artistes sages ou morts, on vérifie que la présence humaine et sa puissance d’expression dépasse la valeur sûre d’« œuvre d’art ». Tout cela, sous l’œil pas toujours bienveillant de la figure du commandeur au gros nez.