ARTBREAK CANTINE par ARGOS
Programme#4
Pas envie de déjeuner avec tes collègues ce midi? T'en as marre de manger ton sandwich tout seul devant ton ordi?
A KANAL, viens manger tes tartines dans l'ancienne Cantine Citroën tout en regardant des films d'artistes!
KANAL a invité ARGOS à concocter 4 programmes pour ta pause de midi.
PROGRAMME 4
Ce dernier programme parlera nos villes cosmopolites et de la vie qui l’entoure, mais aussi des tournages et du montage. La foule monte et descend les trottoirs occupés, des caméras cachées capturent ce qui se passe là-bas, des images se superposent aux enregistrements. Pourtant, une histoire est racontée ou simplement rédigée. Entre documentaire et anonymat, ce programme est un voyage cinématographique dans l’espace public contemporain.
Ken Kobland - THE NOTHING THAT IS …
2016, 16'30 ”, couleur, son.
THE NOTHING THAT IS … sort de notre environnement et de nos rues actuelles. Le 'virtuel', 'autre réalité' qui les habite. Au milieu de l'extraction sans fin et de la recherche de données, d'informations, de ce qui est caché (conspirationniste) dans le quotidien… Il est entouré de deux guillemets (toujours des mots, j'en ai besoin, que puis-je dire d'autre). Un d'un poème de Wallace Steven et l'autre de Robert Frank. Deux poètes, vraiment. L'un du paysage et l'autre de la caméra.
Esther Johnson - Alone Together, the Social Life of Benches
2015, 18 ', couleur, en anglais et en Napali, sous-titres en anglais.
Le film agit comme un étranger qui vous rejoint sur un banc pour "regarder le monde passer" et briser la glace en entamant une conversation. Tournant autour du micro-espace de l'humble banc, la capacité émotionnelle et expérimentale du film est utilisée pour mettre en lumière des thèmes tels que le sentiment d'être dans un espace, le rythme et la circulation des visiteurs dans un lieu et l'importance du design pour le mobilier urbain contemporain.
Nicolas Provost - Plot Point
2007, 13'39 ”, couleur, son.
Les rues bondées de New York se transforment en paysages fictifs et cinématographiques. Nicolas Provost joue avec notre mémoire collective, ses codes cinématographiques et ses langages narratifs en questionnant les frontières entre une réalité mise en scène, suggérée et une fiction authentique. Bien que la plupart du temps tourné avec une caméra cachée, Plot Point présente une construction extrêmement dramatique avec des images trop sophistiquées et une envie subtile mais tangible dans la bande-son.