Natasha Tontey est une artiste établie à Yogyakarta, en Indonésie, qui dans son travail explore principalement des récits historiques fictifs, ainsi que la possibilité d’autres futurs, en se plaçant souvent du point de vue d’entités et de personnes marginalisées. Parmi ses dernières expositions personnelles, citons Garden Amidst the Flame chez Auto Italia à Londres, Pest to Power chez K4 à Oslo, en Norvège, et ALMANAK chez Cemeti à Yogyakarta. Ses œuvres ont notamment été présentées lors de la Biennale de Singapour 2022, ainsi que dans le cadre d’expositions collectives à la Shedhalle de Zurich, au Leeum Museum of Art de Séoul et à la Hamburger Bahnhof de Berlin. Les performances de Tontey ont, entre autres, eu lieu au Performance Space Sydney et au Cemeti, à Yogyakarta. Tontey a reçu la bourse Human Machine 2021–2023 de la Junge Akademie de l’Akademie der Künste de Berlin.
Zach Blas, artiste, cinéaste et écrivain basé à Toronto, se consacre à l’image en mouvement, à l’informatique, à la théorie, à la performance ainsi qu’à la science-fiction, tout en explorant des thèmes tels que la technologie, le monde queer et divers aspects politiques. Le travail de Blas a été exposé à la Biennale de Berlin, à la Biennale de Gwangju, à la Biennale de Varsovie, à Art in General à New York, au Van Abbemuseum à Eindhoven, au MAXXI à Rome, au MOCA Chicago, au MAAT à Lisbonne ainsi qu’à l’Australian Centre for Contemporary Art à Melbourne. Zach Blas est par ailleurs professeur assistant d’études visuelles à la faculté Daniels d’architecture, de paysage et de design de l’université de Toronto. Son ouvrage Unknown Ideals est paru chez Sternberg Press et Edith-Russ-Haus für Medienkunst.
Keiken est un collectif (incluant Hana Omori, Isabel Ramos et Tanya Cruz) qui développe une pratique collaborative multi-dimensionnelle. Ses réalisations fusionnent les mondes physique et numérique en élaborant des mondes en ligne et des réalités augmentées à expérimenter (Keiken signifie expérience en japonais). Le collectif basé à Londres et à Berlin explore, à l’aide de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée, de la performance et des moteurs de jeu, de nouveaux présents et avenirs fictifs. Le collectif a récemment participé à la Biennale d’Helsinki 2023, à la Biennale de Thaïlande et à la Biennale d’architecture de Venise, toutes deux en 2021, ainsi qu’à des expositions et des commandes au HeK Haus der Elektronischen Künste à Bâle, au Centre Pompidou-Metz, à Somerset House à Londres, à C/O Berlin ou encore à la Transmediale à Berlin.
Korakrit Arunanondchai se consacre à la vidéo, à l’installation, à la performance, à la sculpture et à la peinture. L’artiste partage son temps entre Bangkok et New York. L’œuvre présentée pour Connecting est le fruit d’une collaboration avec Alex Gvojic, directeur artistique, artiste et directeur photo basé à New York, travaillant dans les domaines de l’art, de la musique et de la mode. Korakrit Arunanondchai s’intéresse aux traditions religieuses et animistes, de même qu’aux motifs issus de la Pop culture, à la technologie, à l’authenticité et aux luttes politiques. Le travail d’Arunanondchai a dernièrement fait l’objet d’expositions individuelles au Moderna Museet de Stockholm, au Migros Museum für Gegenwartskunst de Zurich, au Serralves Museum de Porto, à la Secession de Vienne, au Kiasma d’Helsinki ainsi qu’au S.M.A.K de Gand. Il a également participé à des expositions collectives à Lafayette Anticipations à Paris, au Museum of Contemporary Art Australia à Sydney, au Hamburger Bahnhof à Berlin, au X Museum à Pékin, au Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, à la Biennale de Gwangju, au Site Para à Hong Kong, à la Biennale de Singapour, à la Biennale d’Istanbul, à la Biennale du Whitney, et enfin à la Biennale de Venise. Alex Gvojic a quant à lui exposé au Migros Museum de Zurich, au Museu Serralves de Porto, à la Biennale de Venise, à la Biennale d’Athènes, au Singapore Art Museum, à Performa à New York ainsi qu’à la Biennale de Berlin.
Eva L’Hoest est une artiste basée à Bruxelles. Elle utilise le langage numérique pour décoder le rôle des émotions, de l’affect, du langage et des souvenirs. Ses œuvres ont récemment été exposées lors d’événements majeurs tels que la Biennale de Sydney en 2022, la Biennale internationale d’art contemporain de Riga en 2020, l’Okayama Art Summit et la Biennale de Lyon, lesquels ont tous deux eu lieu en 2019. Par ailleurs, son travail a fait l’objet d’expositions au WIELS à Bruxelles, au Malmö Museum en Suède, au Botanique à Bruxelles, à l’IKOB à Eupen, au Casino Luxembourg, à La Boverie à Liège, de même qu’à Air Antwerp. Elle est actuellement artiste en résidence à l’International Studio & Curatorial Program (ISCP) à New York.
Ian Cheng est un artiste basé à New York. Connu pour ses simulations en direct, l’auteur utilise des moteurs de jeu afin de générer des paysages virtuels peuplés de personnages dont les comportements évoluent d’eux-mêmes. Parmi ses récentes expositions individuelles, citons celles qui se sont tenues à LAS à Berlin, The Shed à New York, LUMA Westbau à Zurich, Serpentine Galleries à Londres, MoMA PS1 à New York et Migros Museum à Zurich. Son travail a fait l’objet d’expositions collectives au Centre Pompidou-Metz, au MOCA de Los Angeles, au Moderna Museet de Stockholm, à la Biennale de Venise, au MoMA de New York, à la Biennale de Sharjah, au MAXXI de Rome, au Whitney Museum of American Art de New York ou encore à la Fondation Louis Vuitton à Paris.
Tabita Rezaire est une artiste basée à Cayenne, en Guyane française. Elle travaille à l’intersection de la technologie et de la spiritualité. Artiste, elle est aussi agricultrice, professeure de yoga et doula, fonction à travers laquelle elle accompagne et soutient les personnes au cours de leur grossesse. Ses pratiques de guérison alimentent les connexions et l’émancipation dans son processus artistique. Ses œuvres ont été exposées au Centraal Museum d’Utrecht, au Gropius Bau de Berlin, à la Biennale de Busan, au Palais de Tokyo à Paris, à la Biennale d’Helsinki, au MASP de São Paulo ainsi qu’au MMOMA, le musée d’art moderne de Moscou lors de la 6e Biennale internationale de la jeunesse artistique. Ses performances ont été présentées au Centre Pompidou à Paris, à la Serpentine Gallery à Londres, à la Biennale de Guangzhou et au MoMA à New York.