05/05/201830/06/2019

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Cette exposition est en accès libre, à l'entrée de KANAL - Centre Pompidou

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Espace public

Open Wall, 2010© Pascale Marthine Tayou© Georges Meguerditchian - Centre Pompidou, MNAM-CCI /Dist. RMN-GP© Adagp, Paris© SABAM Belgium 2018

Pascale Marthine TAYOU, Open Wall, 2010, AM 2014-360

Vivant entre Gand et Yaoundé, Pascale Marthine Tayou fait de l’accumulation l’un des principes directeurs de son œuvre. Tayou interroge la dimension institutionnelle des lieux consacrés à l’art et s’applique à faire de ses installations des espaces de communication et d’échange. Constitué d’enseignes lumineuses électroluminescentes et néon récoltées autour du monde, Open Wall  illustre ces préoccupations de manière exemplaire. «Ouvert», qui sonne dans toutes les langues comme une injonction, se présente aussi bien comme un éloge de la diversité culturelle et de la rencontre que comme une critique de la mondialisation.

L’Enfer un petit début, 1984 © Jean Tinguely© Centre Pompidou, MNAM-CCI / Philippe Migeat, Service des Collections© SABAM Belgium 2018

Jean TINGUELY, L’enfer, un petit début, 1984

À la suite du décès de sa mère en 1979, le thème de la mort occupe une place grandissante dans l’œuvre de Tinguely. En 1984, il s’attaque à un nouveau type d’œuvres dont témoigne ce gigantesque «enfer», auquel il ne cessera d’ajouter de nouveaux éléments même après son acquisition par le Musée national d’art moderne. Présentées sur une vaste plate-forme, trente sculptures mobiles autonomes s’enchevêtrent et forment une jungle bigarrée, ludique et carnavalesque. Des ombres sataniques dramatisent et amplifient, en noir et en plan, ce que l’on voit en couleurs et en relief. Avec L’Enfer..., Tinguely pousse à une extrême limite ses méthodes d’assemblage et sa conception plurifactorielle du mouvement, qui va ici de la simple rotation à des évolutions très complexes.