No Water
"Les peintures murales que je réalise tentent d’être démocratiques, accessibles, interactives à travers l’architecture, la programmation ou leur fonction. Elles sont souvent influencées par des références personnelles des personnes liées ou associées à l’institution ou la commande, et peuvent délibérement être exécutées sans expertise requise. Elle vous premettent d’expérimenter une idée sur mesure, conçue localement, qui s’adapte à la pièce comme un gand."
Ces œuvres sont réalisées selon des instructions fournies par l’artiste à travers un protocole. Pour No Water, le segment supérieur du mur est peint en bleu, tandis que le segment inférieur est couvert de marron. La peinture murale fait référence à la baisse du niveau de la nappe phréatique, due à la pollution et l’exploitation des sols. Or c’est elle qui alimente les sources du monde entier en eau potable. En 2019, l’année de création de No Water, le World Ressources Institute (WRI) publie un rapport évaluant le risque mondial de pénurie d’eau. Près d’un quart de la population mondiale est menacée, y compris la Belgique qui occupe la 22e place du classement.